mardi 10 juillet 2012

Papa et Maman Mouton au pays des kiwis (et des moutons)

Comme le titre l'indique, après la visite de la mère de Christophe, ce sont mes propres parents qui ont débarqués pour nous envahir quelques semaines.
Le jour de leur arrivée, j'avais prévu une fantastique et originale banderole marquée "Mr and Mrs Garnier, Welcome to New Zealand" mais comme les prévisions de trafic sont à peu près aussi précises que les prévisions météo, je suis arrivée 10 minutes après leur sortie de l'aéroport.

Je ne vais pas raconter leur visite heure par heure, mais sachez qu'ils ont rattrapé leur décalage horaire en 2 jours quand il m'en avait fallu 15.

Premier weekend

Dès le lendemain de leur arrivée, nous sommes partis à l'ascension de Rangitoto, le volcan de la baie d'Auckland. Une eau émeraude et turquoise, un sentier dans la jungle et les pierres volcaniques, le chant du Tui et une vue à 360° sur le Hauraki Harbour, ça met en jambe pour la NZ.

Petite anecdote à propos de Rangitoto : durant la montée du volcan, un petit groupe de personne nous a dépassé. L'un des hommes du groupe s'est alors adressé à mon père. Celui-ci n'ayant pas compris ce que l'homme venait dire, l'a pris pour un Allemand et s'apprêtait à répondre "Ich nicht sprechen Deutch", quand l'homme, voyant son désarroi, reformula en simplifiant quelque peu : "BEAUTIFUL !" et accompagnant son expression d'un grand geste autour de lui.  Ce à quoi mon père répondit "ah yes beautiful indeed" pendant que ma mère et moi pouffions en silence. Le fameux "BEAUTIFUL !" est resté pendant tout leur séjour.

Sans prendre de repos, le lendemain dimanche, nous leur avons montré le lieu le plus authentique de la Nouvelle-Zélande : Karekare. Oui, je sais, on avait fait la même chose avec Mme Jay mais bon, c'est un peu le problème quand on est agence de voyage.

Toujours est-il que, comme dirait Cartman "Karekare ça trou le c*l". D'ailleurs grâce à mes parents, nous sommes enfin allés voir la cascade à 200m de Karekare que nous n'avions jamais faite car trop fourbus de la randonnée habituelle. Et la cascade aussi, elle trouait le ...
Papa et Maman
Pendant la semaine qui suivit, mes parents sont descendus en avion voir Wellington. Voulant voyager léger, ils ont decidé de n'emporter qu'un sac de cabine : mon sac de randonnée. Et là, c'est le drame : j'ai oublié de retirer mon Laguiole du sac, impossible de passer la sécurité avec ça, et il est trop tard pour mettre le sac en soute. Mon fidèle Laguiole va-t-il être jeté ou détruit ? "Non", répond l'agent de sécurité, "vous n'avez qu'à aller à la boutique en face et l'envoyer par la poste." Ah bon d'accord. J'ai donc pu récupérer mon Laguiole dans ma boite aux lettres le lendemain matin. Je me demande si ça marche aussi avec un bâton de dynamite.

Deux jours plus tard, mes parents remontaient en train, à bord du mythique OverLander, le train qui va plus lentement qu'un char à bœufs qui proteste contre la hausse du prix du grain (relisez vos Astérix).
L'overLander
Pâques

Le weekend suivant, c'était Paques et ses 4 jours de vacances. Nous avons donc tous mis le cap au Nord pour aller visiter le Northland (que de fantaisie) comme Christophe et moi l'avions fait tout juste un an plus tôt. Sauf que cette fois, nous avions appris notre leçon, et voyant le beau temps, nous avons décidé de partir directement par l'est, où se trouvent les belles plages.

Le premier jour, nous avons roulé des heures et des heures dans les embouteillages jusqu'à Pahia, dans la Bay of Island. Le lendemain, nous avons fait une croisière dans la baie en question, qui contient en effet, un grand nombre d'îles paradisiaques (on peut passer la nuit sur l'une d'elle pour 38 000$, mon salaire annuel).
Wouhou ! Encore mieux que le RER A
Elle contient aussi un grand nombre de bottle-nose dolphins, des dauphins qui passent 30% de leur temps à manger, 30% à voyager et 30% à s'accoupler. Le reste du temps, je crois qu'ils dorment, ça fatigue tout ça. Bref, nous ne les avons vu que nager et mais pas très longtemps car ils allaient en sens inverse. Nous avons donc visité les îles et fini par un petite excursion sur une mer démontée pour aller voir le Hole in The Rock, le nom parle de lui même.
Par temps calme, le bateau passe à travers le trou.
L'après-midi, nous avons pris la route de Kaitaia, au pied de la 90-miles beach pour y chercher à dormir. C'était sans compter qu'un couple de kiwis aurait décidé de se marier ce jour-là et installé leurs invités dans TOUS les hôtels, backpackers, auberges, motels, campings etc à 10km à la ronde. Comme le soir tombait et que nous avions fait tous les sites d'hébergement possibles, nous sommes arrivés devant un établissement marqué "Motel". Lorsque je suis entrée pour demander, je suis immédiatement ressortie, pensant m'être trompée d'adresse. Il s'agissait d'un bar lugubre occupé par une demi-douzaine d'alcooliques bedonnant, fixant leur verre d'un oeil vitreux en silence. Dit comme ça, ça a presque l'air acceuillant, mais il faut imaginer que ça ne l'était pas du tout.

Bref, la tenancière, après nous avoir jugé, a annoncé qu'elle avait bien des places de libres mais que ça serait 60$ par personne. Une fois que nous avons accepté, elle est allé chercher un pauvre type (son amant d'après moi) et l'a engueulé jusqu'à ce qu'il nous montre notre "appartement". Et quel appartement ! Deux chambres, une petite euh... salle-à-manger-cuisine et une salle de bain. Sauf, que le fourneau (datant probablement d'avant-guerre) ne fonctionnait pas, qu'il n'y avait pas d’ustensiles de cuisine ni de poele ou quoique ce soit pour faire la vaisselle. Car la vaisselle, il faut le dire, était soigneusement protégée par un épaisse couche de graisse. Les fenêtres ne fermaient pas, mais alors vraiment pas et la porte tenait par miracle.

Au final, nous avons été voir "l'amant" de la dame et il nous a montré la "cuisine commune" où, de nouveau, tout était recouvert de gras et de poussière, et tout le contenu de la cuisine n'était pas identifiable. Ce soir-là, je me suis contentée de rester prostrée dans un coin, en essayent de toucher le moins de chose possible.

Le lendemain, quand nous avons réalisé que nous n'avions pas été égorgés pendant notre sommeil, nous sommes repartis en nous jurant de ne plus jamais aller nulle part sans avoir réservé un couchage. Nous avons donc passé la journée au Cap Reinga, le point le plus au Nord de la NZ, puis nous avons fait des glissades sur les dunes géantes de Te Paki et, enfin, nous sommes allés voir la 90-miles beach, qui fait 90 km comme son nom ne l'indique pas. Ca a eu l'air de surprendre mes parents, mais la limite de vitesse sur la 90 miles beach est de 100km, c'est un pays civilisé tout de même. Par contre, faut courir vite en sortant de l'eau.

Mon père est très aérodynamique

Attention en traversant la route ! Ah non, c'est une plage.
Le soir, nous avons dormi dans un motel fantastique pour 125$ à 4, avec vue imprenable sur l'eau turquoise du Hokianga Harbour. Nous avons aussi voulu diner au restaurant de l'hotel mais il semble que 19h30 soit un peu tard pour cela et nous avons mangé sous l’œil de la serveuse qui attendait de fermer le restaurant pour la nuit.

Enfin, le dernier jour, nous avons montré à nos visiteurs la merveille de la jungle kiwie : le Kauri. Comme nous n'avions pas beaucoup de temps, nous nous sommes contentés de voir Tane Mahuta et Te Matua Ngahere, les deux plus gros Kauris.

La semaine qui suivit, mes parents sont descendus dans le centre de l'île du nord, avec le projet de faire le Tongariro Alpine Crossing. C'était sans compter sur le seul jour de pluie qu'ils allaient connaître en NZ (bon ok, avec Wellington, ça fait 2 jours de pluie). La balade a donc été interdite d'accès et ils n'ont pas pu la faire. (Je crois que ma mère était secrètement soulagée).

Coromandel

A leur retour, nous avons décidé de les emmener dans le Coromandel pour ses incontournables Hot Water Beach et Cathedral Cove. Rendus prudents par notre dernière escapade, j'ai chargé Christophe de nous réserver un appartement dans le motel où nous avions dormi avec sa mère. Il y avait bien des places mais pour 200$ la nuit. J'ai donc dû rappeler, et avec mon parfait accent, négocier une remise de 10%, parce qu'il ne faut pas pousser mémé dans les orties, surtout hors-saison.

Nous nous sommes donc mis en chemin de bon matin, espérant arriver à Hot Water Beach à temps pour la marée basse, afin de pouvoir nous creuser un spa dans le sable. Comme les deux autres fois, nous sommes arrivés 5 minutes avant le retour de la marée et nous avons eu tout juste le temps de nous bruler les orteils dans l'eau bouillante avant que tout ne soit recouvert. Enfin, le principal, c'est que mon père à eu le temps de faire joujou avec la pelle pour essayer de creuser un bassin dans le sable alors que la mer emportait tout à chaque fois. C'est l'intention qui compte.

Hot Water Beach n'ayant qu'un intérêt limité lorsqu'il n'y a plus de Hot Water, nous sommes partis vers Cathédral Cove pour le pique-nique. Après nous être garés n'importe comment en marge du minuscule parking bondé du site, nous sommes partis avec tout notre attirail sur le sentier de Cathedral Cove, pendant que mes parents poussaient les habituels "ooooh" et "aaaaah" d'admiration des néophytes. Cette fois encore, nous avons fait une nouvelle découverte grâce à eux : nous sommes allés voir Stingray Bay au lieu de passer devant son embranchement en l'ignorant. Nous n'avons pas vu de raies (stingray en anglais), par contre, le chemin était couvert de boue et très glissant. Voulant faire les malines en remontant, plutot que de prendre le chemin glissant, ma mère et moi avons voulu escalader sur le côté pour rejoindre le chemin plus loin. Nous sommes toutes les deux tombées et écorchées pendant que mon père nous dépassait en prenant le chemin.

Apres avoir compté les interminables marches pour accéder à la plage de Cathédral Cove, nous avons pu pique-niquer au soleil et les plus courageux se sont baignés (tout le monde sauf moi). Le soir, nous avons pris le chemin de Whitianga où se situait notre motel. Là, nous avons pu découvrir que l'appartement payé à prix d'or avait la vu entièrement bouchée par d'enormes engins de chantier, dont les conducteurs passaient la nuit dans le même motel. Quelle chance nous avons ! Enfin, nous avons quand même fait un tour sur la plage pour que ma mère puisse ramasser de jolies coquilles de moules nacrées. En fait, c'est nous qui devions trouver les coquilles et ma mère se contentaient de les regarder d'un oeil critique puis le jeter car insatisfaite.

Le soir nous nous sommes pétés le bide au meilleur indien du monde, parce que le plus important quand on voyage, c'est de bien manger. Néanmoins, le séjour ne serait pas parfait sans exécuter sa propre fille, ce que mon père à fait d'un "ma chérie, tu parles très bien anglais, mais tu ne fais clairement aucun effort pour avoir un quelconque accent anglais". Pan! Ci-gît, le reste d'amour-propre de Barbara Garnier.  
La scène du crime

La semaine suivante, mes parents sont partis faire un rapide tour de l'île du sud : Christchurch en ruine, Mt Cook-Aoraki, Tekapo Lake, Queenstown et, bien sûr, Milford Sound.
Aoraki - Mt Cook

Milford Sound

Le Rugby Leage

Lorsqu'ils sont revenus à Auckland pour le dernier weekend, nous les avons emmener voir un emblème de la Nouvelle-Zélande : un match de rugby Australie vs New Zealand. Par contre, j'avais mal compris en achetant les billets, et en fait de All Black - Wallabies, c'était un match kiwis - kangaroos. Les pays étaient les bons, par contre, c'était du rugby leage, et non du rugby classique. Or le Rugby Leage est au Rugby ce que le catch est à la danse classique : c'est violent, sans vraiment de stratégie et le public est vaguement dissipé. Lorsque j'ai dit à Anna que j'emmenais mes parents à un match de league, ils m'ont dit que les kiwis n'avaient aucune chance de gagner. J'ai alors suggérer d'être supporter des kangaroos, ce qu'ils m'ont fortement déconseillé car "le public est un peu plus populaire que pour le rugby classique".

The Eden Park

Le jour J, un peu apeurés par la remarque d'Anna, nous avons changé le blouson jaune (couleur des Australiens) de mon père pour un noir, couleur des kiwis et nous avons pris le chemin du célèbre Eden Park, à 300m de chez nous. Pour résumer, le rugby league, c'est comme le rugby mais avec 13 joueurs, sans vraies mêlées et sans touche. Que reste-t-il ? Bah de la baston pardi ! Et 'd'autant plus de baston que la balle reste dans la même équipe jusqu'à ce que l'autre équipe ait plaqué 5 fois le porteur de balle. Ensuite la balle passe à l'autre équipe pour 5 nouvelles tenues. L'objectif est donc clair : abattre 5 porteurs de balle, et essayer de faire en sorte qu'il ne s'en relève pas.

Du coup, nous avons vite appris les rudiments d'anglais nécessaire à tout bon supporter : "SMASH HIM!!!" et "CRUSH HIM!!!" voire, mais plus rarement "KILL HIM!!!" quand l'australien approche trop près de la ligne d’en-but. Le voisin de ma mère, un colosse approchant les 120kg et 2m10, était particulièrement impliqué dans le jeu et sautait régulièrement sur place et vociférant et en jettant de la bière partout, notamment sur ma mère. Le colosse était tout de même poli puisqu'après avec hurler un retentissant "FUCK THE SHIT OUT OF HIM!!", il s'est excusé d'un "sorry, I'm a bit enthousiastic".

Hormis notre voisin enthousiaste, on peut dire qu'aller au stade pour un kiwi revient à aller aux jeux du cirque pour un romain : on y passe plus de temps à discuter avec ses voisins, boire des litres de bière, d'interpeler, téléphoner, chanter, se balader, que de vraiment regarder ce qui se passe sur le terrain. Quelque soit le moment de la partie, les gens se baladent, vont aux toilettes, se déplacent, jettent des choses et picolent. Par moment, une clameur fait tourner la tête vers le terrain et pendant quelques instant, on se concentre sur le jeu en hurlant SMASH HIM! et ses variantes puis, une fois l'ennemi à terre, on reprend les discussions.

Vient aussi à un instant, la Ola kiwie, similaire à notre Ola à un détail près : lorsque les gens lèvent les mains, ils jettent tout ce qu'ils tenaient un instant plus tôt : des papiers, des verres, des bouteilles, des drapeaux...tout. Du coup, il faut avoir un peu de chance pour ne pas être assomé lorsque les projectiles redescendent.

Enfin, après 80 minutes de combat perdu d'avance, la moitié du public prend le chemin de la sortie. L'autre moitié était partie lorsque la défaite ne faisait plus de doute (ou plus vraisemblablement, lorsqu'ils n'ont plus eu de sous pour la bière), et ce malgré les flots d'insulte déversés par notre voisin envers ces spectateurs peu respectueux de son sport.

FIN

Le dernier weekend, nous avons été diner en ville pour mon anniversaire. A cette occasion, j'ai pu faire gouter du vin blanc kiwi à mes parents qui ont décrit cela comme un mélange de jus de raisin - alcool - eau de javel - acide - sucre. On ne les y reprendra plus.

Avant que ne s'achève cet article en retard de près de 3 mois, j'ai demandé à mes parents de faire un petit récapitulatif de ce qui les a le plus étonné lors de leur séjour. Je leur laisse la parole :

Papa : 
Ca va être long! Tout est étonnant en Nouvelle Zélande. En vrac :

1/ La faune et la flore :  
On se croirait dans Avatar, le Seigneur des Anneaux ou Jurasic Park.  La végétation a l'air normal mais quelque chose cloche. On se dit que le scénariste est parti d'une prise de vue réelle et l'a un peu modifiée pour créer un aspect nouveau. Par moment, cela ressemble à la Normandie, avec des prairies grasses et des vaches noires et blanches. Mais il y a des arbres  qui ne collent pas. Des palmiers ou des fougères géantes qui ne devraient pas être là.   

Même chose pour les oiseaux. Il y a des sortes de corbeaux avec la tête et les ailes blanches. L'animal parait connu, mais la couleur n'est pas la bonne. Retouche numérique ou un peu de teinture sur les plumes?

2/ La population :  La population est en générale assez cool, même les responsables de la sécurité quand on essaye de passer en douce un couteau avec une lame de 12 cm dans les bagages à main.
Normal, avec moins de 5 Millions d'habitants pour une superficie  des 2/3 de la France, ce n'est pas la peine de se stresser, il y aura toujours de la place à l'arrivée.
La première question que te pose un Kiwi est "Tiens Salut! Comment ca va?", à quoi il est convenu de répondre "Super bien, et toi, comment va?" ce qui génère un "Très très bien, merci beaucoup", même si l'un vient de perdre ses parents et l'autre a mal aux dents. Ensuite on passe au sujet pour lequel on est venu. Et on conclu sur des souhaits mutuels de merveilleuse soirées, merci, vous aussi.  Ca peut paraitre excessif, mais c'est bien agréable quand on vient de France, et ca commence avec la police (oui, oui) des frontières. Et ce n'est pas hypocrite, car ca marche aussi avec un commerçant chez qui on rentre pour demander le chemin vers son concurrent le plus proche et qu'on ressort sans rien acheter.

Deux exceptions : Si l'interlocuteur est chinois (Auckland ressemble beaucoup à Hong Kong) auquel cas le dialogue est limité aux mots utiles. Si l'interlocuteur est indien, c'est comme un kiwi normal, sauf qu'on ne comprend pas ses réponses, ou alors on comprend qu'il n'a strictement rien compris de notre question. Enfin si un Kiwi se lance dans une longue exclamation, ca veut simplement dire "Beautifull, isn't it?"
Ce à quoi ma mère répondit : 

Pas mal, mais de mauvaise foi pour le dernier sujet. Quand un kiwi te dit "beautiful isn't it?" après une longue tirade dans sa langue au moment de te croiser dans un paysage sublime, c'est qu'il vient de s'apercevoir qu'il a parlé à un demeuré ou à un étranger - ce qui revient au même avec notre anglais de base...

3/ les plages autorisées aux voitures avec le panneau "limitation de vitesse à 100km/h". Il ne faudrait tout de même pas confondre plage et autoroute tout de même! (ndlr: les autoroutes kiwies sont limitées à 100, c'est bien d'avoir suivi, bravo maman)

4/ un panneau qui prend la peine de t'indiquer avec une flèche où il est interdit d'aller, et là en bon Français tu te dis que c'est sûrement un coin intéressant où fureter...
Et je rajoute parce qu'ils ont oublié : 
5/ Dire "Kiwi"en parlant d'un néozélandais n'est absolument pas insultant, c'est juste leur diminutif affectueux. D'ailleurs ils en sont très fiers, on peut donc trouver la KiwiBank, le KiwiBurger, le KiwiBus et même aux infos, ils parlent de "kiwiman" ou "kiwiwoman".
6/ L'opossum est l'ennemi public numéro un et c'est la première victime des accidents de la route. Il y en a tellement sur les bords des routes qu'ils pourraient s'en servir comme borne kilométrique.