vendredi 23 décembre 2011

Encore une chronique

Social sport
Depuis le temps que je vous raconte ma vie, je me rends compte que j'ai oublié de vous parler d'un aspect important de la vie du kiwi : le social sport.

En effet, il est de bon ton de réserver une heure ou deux dans la semaine pour pratiquer un sport avec ses collègues.

Malheureusement, les néozélandais font rarement dans la demi-mesure, probablement parce qu'ils mesurent tout en cup et non en grammes. Bref, il y a d'un côté les néozélandais qui ne pratiquent pas de sport (ou alors la pêche à la mouche) et de l'autre, les néozélandais qui pratiquent un sport. Ces derniers ne se contentent alors pas de courir 20 minutes par semaine ou faire un tennis quand il fait beau mais pas trop chaud, les néozélandais sportifs pratiquent leur sport à un niveau quasi-olympique.

Christophe fait du social volley et du social ultimate (frisbee) avec ses collègues de Derceto et ils rencontrent toutes les semaines en match les autres équipes de BECA. Or, les collègues de Christophe sont de gentils étrangers et leurs adversaires sont des kiwis. Ainsi, toutes les semaines, leur équipe se fait laminer à grand coup de smatchs rageurs par des équipes qui sont venues pour casser de l'adversaire et pas pour rigoler. C'est beau le social sport.

De mon côté, j'ai aussi mon social sport : la Zumba ! Kesako ? Ce sont les pires exercices de fitness sauf que, pour pimenter un peu la chose, il faut les faire en sautillant dans tous les sens. Bref, c'est une nouvelle forme de torture à laquelle Anna et Rachel me trainent tous les mardis soirs. Bon en vérité c'est une sorte de séance de fitness avec un mélange de toutes sortes de danses : indienne, orientale, jazz, rock... Il n'empêche que c'est épuisant.

Plantes
Une de nos pensées étant morte il y a quelques semaines, nous avons décidé de passer au King's Barn en racheter une pour la remplacer. Comme d'habitude, nous sommes ressortis avec tout un bazar mais pas de pensée.

Pour commencer nous avons acheter une plante dont je rêvais depuis longtemps et qui était en super promo, voici Bernard le Bougainlavillier, urf urf. Je l'ai eu de haute lutte après avoir assommé un couple de chinois qui voulais me le piquer et j'ai moi-même été agressée par 3 pots de bougainvillier qui me sont tombés dessus avec le vent. C'est que ça griffe méchamment ces sales bêtes!

Nous avons encore acheté 2 plantes d'intérieur moches pour Christophe qui aime bien ça, ainsi qu'un grand pot et de la terre pour planter mes deux plants de tomate restant.

Enfin, voici Theodore le carnivore. Dès qu'il fait chaud et que nous commençons à ouvrir les fenêtres, nous sommes envahis de mouches qui volent partout. Plutôt que de les pourchasser avec un torchon (ma spécialité), nous avons acheté une plante carnivore en espérant régler le problème. Je ne peux pas encore dire si ça marche vraiment vu que la dernière mouche qui est rentré chez nous, c'est moi qui l'ai tué d'un coup de torchon derrière les oreilles avant de la donner à manger à ma plante.
La plante de Chuck Norris

Tricot trop court
Après presque 3 mois de travail, j'ai enfin fini et assemblé mon pull en tricot. Comme je le craignais, il est beaucoup trop court, il manque 5cm aux manches et au corps.


J'ai trouvé une technique pour le rallonger mais je vais d'abord tester ça sur un bout de tricot avant de massacrer mon pull. Je vous tiens au courant.

Boulot

Christophe : Une tradition de Noël de mon entreprise est d'attribuer à chaque employé un collègue à qui offrir un petit cadeau de Noël. J'ai offert à ma victime un pistolet à fléchettes en plastique et mes collègues m'ont offert une casquette Rugby World Cup avec un pins de supporter de l'équipe de France, ça m'a bien fait rigoler.
On est allé ensuite participer à un cours de cuisine (fête de Noël de la boîte) où le vin (blanc) a coulé à flot. J'ai appris à vider un poisson et à faire une mousse qu chocolat. Je vous rassure il s'agissait de deux plats séparés ;).
Une autre tradition de Noël dans mon entreprise est de recevoir un "award". Un peu comme un Gramy Award mais en moins prestigieux. Moi j'ai eu le CubistAward. Ca n'a aucun rapport avec un cubi de vin rouge casino supermarché à 4,5E le litre, il s'agit en fait d'une récompense artistique pour mon schéma de réseau hydraulique.
Tout ça ne casse pas trois pattes à un canard vous me direz, ce qui casse le bec d'un kiwi par contre c'est les 4500 dollars d'augmentation que j'aurais l'année prochaine. Tout ceci à condition que mon projet n'échoue pas, mais comme je sais vider un poisson en moins de 30 minutes je peux toujours aller bosser à la criée du port.   



On applaudit très fort Christophe pour avoir daigné écrire un article sur notre blog. Revenons aux choses intéressantes.

Barbara : De mon côté, j'ai toujours mes 1000 transmetteurs à passer au calibrateur. Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais le calibrateur en question est un peu dans les choux et calibre mes circuits n'importe comment dans 95% des cas.

Mon projet principal est d'ailleurs de réparer le calibrateur pour qu'il soit bon dans 100% des cas. Y a de l'espoir. Ca fait d'ailleurs environ 2 mois qu'Anthony m'a confier cette tâche en me donnant un délai de 6 mois pour y parvenir. Autant dire que ça fait 2 mois que je me tourne les pouces, d'autant que j'ai régulièrement d'autres produits à calibrer (sur des calibrateurs qui marchent).

Or, tant que le calibrateur n'est pas réparé, il me faut recalibrer les circuits à la main avec un logiciel pas vraiment pratique et c'est assez long. Du coup, avec ma commande de 1000 transmetteurs, c'est la flemme d'avoir à les recalibrer à la main qui l'a emporté sur la flemme de réparer le calibrateur.

Histoire d'avoir un peu plus de motivation, Anthony est passé vendredi dernier pour m'annoncer qu'il voulait faire un point d'avancement sur le projet le lundi d'après... Du coup, le vendredi même, j'ai mis tous mes neurones sur l'affaire, fait des tas de calculs statistiques, tracé des magnifiques courbes et j'en ai sorti une super fonction à ajouter au code du calibrateur pour corriger ses calculs.

Après une petite série de test, j'ai pu constater que la fonction donnait des résultats un peu en dessous de mon objectif. J'ai donc rajouté un "+2" complétement au hasard et il se trouve que ça marche beaucoup mieux. Il s'agit donc maintenant de calibrer une bonne série de circuits avec ma nouvelle fonction et de voir si les résultats sont validés.

Au final, ça fait 1 semaine que j'attends le passage d'Anthony et il n'est toujours pas venu. C'était bien la peine. Par contre, j'espère qu'il ne voudra pas savoir pourquoi il y a un +2 qui traine au milieu du code.

Joyeux Noël
On a toujours autant de mal à croire que nous sommes en Décembre et que c'est la veille de Noël. Pour moi, on est toujours en juin-juillet et les pub à la télé montrant le train Coca-Cola sous la neige me parait complétement absurde.

En cette période de creux, nos entreprises sont fermées et nous nous apprêtons à passer 2 semaines dans la moitié sud de l'île du sud. Vous suivez? Bref, nous serons sur les routes entre le col d'Arthur's Pass, le Franz Ferdinand Glacier et les fjords de Milford Sound .

En attendant, ce soir nous fêterons Noël autour de foie gras acheté au poids de l'or, de saumon fumé, de gambas et de pâtisserie. Ensuite on pourra ouvrir les cadeaux, réunis en masse au pied du sapin.
Mon beau sapin, roi des sapins.

On vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d'année et si nous survivons à notre passage à Christchurch, nous serons bientôt de retour pour vous raconter notre périple et vous faire baver devant les photos.

Portez-vous bien !

mercredi 14 décembre 2011

Flash info

- Where is the Subaru ?
- The Subaru is in the kitchen.

Aujourd'hui je comptais écrire un article pour me plaindre de notre été pourri, de mon rosier qui ne fait plus de fleur ou de mon boulot casse-pied. Finalement, c'est la voiture qui remporte le pompon.

Ce soir donc, après une horrible journée à tester ma nouvelle fonction de calibration au point de penser au suicide, j'ai pris ma voiture. A peine avais-je parcouru quelques kilomètre que je tombais sur un embouteillage. Il y a à peine 1,2 millions de personnes à Auckland tous villages confondus et il faut que ces boulets soient tous sur MON autoroute !

Bref, alors que je progressais péniblement dans les bouchons en chantant à tue-tête du George Brassens et du Joe Dassin (oui la maison me manque, non il n'y a pas de radio dans la voiture), je vis un léger panache de vapeur s’échapper de mon capot. "Huum, ne paniquons pas, la dernière fois, c'était juste la pluie qui s'évoporait au contact du capot". Sauf que le léger panache se transforma rapidement en intense fumée blanche sortant de tous les côtés de la voiture. En pleine panique (rappelons que le garagiste avait dit que l'huile sur le pot d'échappement pouvait mettre le feu à la voiture), je rejoignis tant bien que mal la bande d'arrêt d'urgence, devant pour cela insulter et klaxonner les voitures me dépassant par la gauche et qui pensaient que je voulais leur piquer la place. Bah oui, c'est connu, quand une voiture crache autant de fumée qu'une locomotive à vapeur, c'est qu'elle veut changer de file pour dépasser.

Une fois sur la bande d'arrêt d'urgence, j'ai pu couper le moteur, reprendre mon souffle et constater que la voiture n'explosait pas. Par contre, l'indicateur de température du moteur était dans le rouge-cramoisi et de la fumée continuait de s'échapper du capot. Fort heureusement, une dame de la Automation Association avait réussi à nous vendre une assistance automobile le mois dernier. J'ai donc pu appeler la AA et leur expliquer plutôt facilement mon problème et ma localisation pour qu'ils m'envoient de l'aide. (mon anglais s'améliore)

En attendant dans la voiture (je sais, il faut se mettre derrière la rambarde mais là, il pleuvait, il y avait du vent, et derrière la rambarde, il y avait la mer), je commence à sortir mon tricot pour patienter, lorsqu'une voiture s'arrête juste devant la mienne. "Tiens, peut-être est-ce un preux chevalier qui m'a vu en détresse et qui vient offrir son aide, peut-être sera-t-il grand beau et fort...ah non, un chinois". Mon preux chevalier se trouve en fait être Kun, un collègue de Define, qui a reconnu ma voiture et qui s'est arrêté voir ce qu'il se passait.

Je lui explique tant bien que mal ce qu'il s'est passé et il en conclut que le liquide de refroidissement a dut se mettre à bouillir avant de s'échapper. Pour vérifier ça, il ouvre le capot et... se fait copieusement arroser de liquide brunâtre. Ah oui, il avait raison. N'ayant pas d'eau avec nous pour re-remplir le réservoir, il me propose donc d'attendre le type de la AA avec moi. Peu de temps après, celui-ci arrive justement et aboutit à la même conclusion que Kun : le moteur a surchauffé. Par contre, remettre de l'eau ne suffirait pas, on aurait le même problème 2 kilomètres plus loin. Binvinzou, c'est ennuyant. Il appelle donc une dépanneuse et s'en va vers d'autres aventures. De son côté, Kun doit repartir mais il me propose de venir me chercher pour le boulot demain matin, en attendant le verdict pour la Legacy.

Un petit quart-d'heure plus tard, la dépanneuse arrive et un homme ressemblant à un curieux mélange entre Einstein et Gandhi en descend. En quelques minutes, la voiture est tractée sur la remorque et nous prenons la route d'un garage pas loin de chez nous. Ca m'a fait mal au cœur de voir ma pauvre voiture comme ça. A Sandringham, le dépanneur laisse la voiture devant le garage et moi je prends la direction de la maison à pied.

Voila comment finir l'année en beauté, à une semaine des grandes vacances d'été (niak niak). Bref, le cadeau de Noël est tout trouvé.

PS : on me souffle dans l'oreillette que j'ai l'air malheureuse en Nouvelle-Zélande. Rien n'est plus faux, c'est juste que j'adore me plaindre (surtout quand on m'écoute) et que j'aime encore plus exagérer mes récits. Du coup, on peut croire qu'il ne nous arrive que des pépins mais c'est faux. Je suis très heureuse ici, j'ai un job un peu casse-pied mais pas stressant, une maison sympathique, un pays magnifique à visiter et Skyrim tourne sur mon PC. Que demander de mieux ?

vendredi 2 décembre 2011

Chronique des semaines passées


Du 13 au 26 novembre

Boulot

A Define, la semaine a été marquée par le déménagement d'une partie des équipements. Pleine d'ambition et forte de paraître au palmarès des 10 entreprises "à surveiller", Define voit grand ! Ils ont donc acheté une nouvelle ligne de production et, dans le même temps, fait l'acquisition du bâtiment voisin.

Le projet est pharaonique : Gilbert, César et moi quittons notre minable cajibi et déménageons au premier étage du nouveau bâtiment. Hamid et Meloy quittent eux aussi leur placard pour le rez-de-chaussé. Ce sera le grand luxe : nous pourrons même nous étirer sans assommer nos voisins. Notre étage dispose même d'un petit balcon où nous avons déjà prévu de faire installer un jacuzzi et un barbecue. Ca viendra parfaitement compléter le frigo à calibration qui sert déjà à stocker les bières. J'ai aussi prévu de recouvrir les baies vitrées de plantes en tout genre, ça va être chouette.
L'ancien cajibi




Le nouveau palace


Côté production, la nouvelle ligne devant être installée dans le premier bâtiment, il faut en sortir les actuelles lignes qui seront déplacées dans le nouveau bâtiment. Ca ne me parait pas d'une logique bouleversante mais c'est la patronne qui décide.

Enfin, ça a été plus facile à dire qu'à faire. Il m'a fallu 2 jours pour transférer le bazar inouï des techniciens jusqu'à notre nouvelle base, pendant que les hommes étaient réquisitionnés au déménagement des machines et des meubles. Anna m'avait gentiment prêté Janette, une collègue un peu cloche, pour m'aider mais ça m'a plutôt ralenti qu'autre chose : "Barbara, je pose ça où?" "Euh, bah sur le chariot là" "Et ça?" "Sur le chariot aussi" "Et ça?" etc.
Les doigts dans le nez

Ca a été la même chose quand il a fallu tout ranger dans notre salle. Au final, j'ai trouvé une excuse pour m'éclipser et elle a très bien tout rangé toute seule.

J'ai aussi eu l'occasion de faire un peu de peinture. Anna voulant que le nouveau bâtiment soit un modèle de propreté et de netteté, elle voulait que nous jetions deux petites étagères laides mais bien pratiques pour ranger les innombrables boites de circuits. J'ai néanmoins réussi à monter les étagères en douce et à les repeindre en blanc. C'était beaucoup moins amusant à faire que je ne l'imaginais, mais après avoir tanné mes collègues pour pouvoir peindre les étagères, je n'avais plus le choix. Finalement, mes étagères sont très jolies et Anna m'a autorisée à les garder. Par contre, je me suis faite engueuler pour avoir mis des goutes de peinture blanche sur le sol fraichement peint en gris mais ça m'étonne un peu, j'avais mis une grande bâche sur le sol.

Vendredi, c'était l'anniversaire de Gérald. Mercy a apporté une énorme marmite de nouilles sautées aux fruits de mer, c'était magique! Par contre, on les a mangées à la pause de 10h15 donc on n'avait plus faim pour le midi.
Vendredi, 15h30.
A Define, on travaille dur.
Le même jour, n'ayant plus rien à ranger, à peindre ou à nettoyer, j'ai été voir Gérald pour qu'il me donne du boulot. Je me suis retrouvée avec 800 diodes aux pattes de chacune desquelles il m'a fallu souder 3 fils. A la fin de la journée, je ne pouvais plus voir une diode en peinture et il m'en restait 550 à faire. Bac+5 en soudure.

Surprise party

Pour fêter les 40 ans de Gérald, sa femme a organisé une grande surprise party. Nous avions rendez-vous à 13h00 dans un bâtiment portant la mention "Eglise" mais qui ressemblait à un grand hangar. Ne sachant pas trop quoi apporter, j'ai fait une tarte tatin dont le caramel s'est entièrement répandu sur mes genoux dans la voiture. Sur place, nous avons retrouvé César, Gilbert et sa famille, Hamid, Meloy ainsi que Anna et Anthony. Nous avions d'ailleurs croisé Anna au supermarché le matin même, mais ne sachant pas si elle était invitée, j'avais peur de faire une gaffe. Ma tarte tatin a rejoint les autres desserts sur un grand buffet et l'attente a commencé.

Finalement, après une longue attente principalement meublée par le bavardage incessant d'Anna, les lumières se sont éteintes et un Gérald un peu boudeur a fait son apparition. Son boudin n'a pas duré puisqu'on a hurlé "Surprise!" en allumant les lumières et il en est resté comme deux ronds de flan. 

Lorsqu'il a été remis de ses émotions, sa femme et son fils ont fait un petit discours puis nous avons remercié le Seigneur pour avoir accordé 40 années à Gérald et prié pour qu'il en ait encore beaucoup d'autres. La fête avait manifestement été prévu de longue date puisque les comploteurs avaient même réussi à enregistrer un message vidéo de la part des parents de Gerald, restés au pays. Inutile de préciser que Gérald pleurait comme une madeleine en regardant la vidéo. Enfin, la femme de Gerald a dit le bénédicité et nous avons pu nous ruer sur le buffet.

Tout était excellent, en particulier un plat de bœuf qui ressemblait très fort à du bœuf bourguignon, ça rappelait douloureusement la maison. Anthony, qui me tanne plus ou moins subtilement pour que j'apporte des gâteaux français au boulot a pu se régaler avec ma tarte tatin. Il n’y a d’ailleurs que nous qui y avons touché, les philippins ayant dû se méfier de cette drôle de tarte.

Après, le repas, l’ami de Gérald et animateur de la fête a annoncé qu’il y allait y avoir des jeux et a commencé à appeler des gens pour former des équipes, dont Hamid le timide, Anthony, Meloy et César. Les joueurs ont été divisés en trois équipes et le but était de créer une couche à l’aide d’un rouleau de papier toilette à l’un des membres de chaque équipe. C’était un spectacle assez rigolo et c’est l’équipe d’Anthony qui a gagné avec une couche impressionnante. Vive les ingénieurs.

Ensuite il y a eu un jeu de chaise musical avec des duos mères-filles où il fallait que chaque mère attrape sa fille avant de pouvoir s’asseoir sur une chaise quand la musique s’arrêtait. J’en ai vu tricher mais bon…
Nous n’avons pas pu échapper au dernier jeu qui était pour les couples. Répartis en deux équipes de 6 couples, le but était de courir jusqu’à une chaise, s’habiller aussi vite que possible d’un pareo, d’un haut de bikini et d’un grand chapeau pour les hommes et d’un ensemble de basketteur et dune casquette pour les femmes, puis de courir jusqu’à une autre chaise où il fallait prendre une pause amusante pour une photo. Ensuite il fallait retourner à la première chaise, se déshabiller et revenir à la ligne de départ pour le couple suivant. Notre équipe a malheureusement perdu mais on a bien rigolé quand même.


Après toutes ces émotions la fête s’est terminée et nous sommes partis pour la deuxième étape de la journée…

La table basse

Depuis 7 mois que nous vivons dans notre bicoque de Parrish road, nous mangeons sur le grand carton d’emballage de la télé en guise de table basse. Dans la chambre, le carton de l’aspirateur fait office de table de chevet. C’est plutôt économique comme ameublement mais au bout de tout ce temps, la « table basse » commençait à montrer des signes de faiblesse, même après avoir retourné le carton au bout de 5 mois. De plus, nous avions quelque peu honte à chaque fois que nous recevions des amis. Il faut dire que la table basse était devenue l’emblème de la maison et l’achat d’une vraie table était un peu l’Arlésienne. 

Outre le fait que nous sommes maintenant presque riche puisque je travaille, nous devions héberger Sarah et Manu la semaine suivante et je refusais de les recevoir avec un carton avachi en guise de mobilier, surtout depuis le temps qu’on parlait de le remplacer. Surmontant la radinerie de Christophe, nous nous sommes donc rendu chez PKFurniture, chez qui nous avions déjà acheté le lit et le canapé.

La table basse a été choisi rapidement puisque celle qui correspondait à notre lit était aussi la moins cher du magasin (probablement parce que notre lit était aussi le moins cher du magasin). Le choix de la table basse a été, par contre, le sujet d’âpres négociations que j’ai fini par gagner d’un « tu fais ce que tu veux mais moi je prends celle-ci ». 

Ca nique sa mère comme elle est belle !

Nous sommes donc rentrés heureux possesseurs d’une table basse maaaaaaaaagnifique et d’une table de chevet non moins magnifique. Je ne vous raconte pas l’effet que la table fait dans notre salon, même Sarah et Manu se sont ébaudis (instant culture-vocabulaire) devant elle ! Par contre, il faut utiliser des dessous de verres pour ne pas faire de traces, je pense même acheter une toile cirée pour ne pas l’abimer. Mamie, sort de ce corps !

Un award pour Christophe

La semaine dernière, Christophe a dû participer à un séminaire de 2 jours organisés pour les petits nouveaux de Beca, la maison mère de sa boite (Derceto). Lors de ces deux jours de pipeau, il a dû présenter avec 3 autres petits-nouveaux, un épisode de l’histoire de Beca montrant les valeurs de l’entraide et d’un autre truc du genre. A la fin de leur présentation, l’animateur-organisateur du séminaire a décerné à Christophe le « Best accent award » pour sa remarquable imitation de l’accent français, disant que c’était une idée originale et amusante pour une présentation. Ca l’a vexé comme un pou.               

Les autres semaines en condensé

Comme vous avez pu le remarquer, j’ai 3 semaines de retard dans mon blog, je vais donc aller au plus court pour le reste :

  • Sarah et Manu ont habité chez nous pendant une semaine entre leur retour de l’île du sud et leur départ pour Tahiti. Je n’ai donc pas pu jouer à Skyrim pendant tout ce temps là mais Sarah est une cuisinière hors pair qui nous a régalé de gougères, poulet rôti, tartes aux fraises, carré aux amandes etc. Du coup, j’en ai oublié mon malheur et nous avons gagné quelques kilos.  
Si si c'est light, promis !
  • Le weekend dernier, des amis de Sarah et Manu étaient de passage sur Auckland. Nous en avons profité pour aller refaire l’ascension de Rangitoto, le grand volcan de la baie d’Auckland. En haut nous avons pique-niqué, mais pas n’importe comment. Sarah, toujours excellente cuisinière, ne se contente pas d’un morceau de jambon dans un bout de pain. Nous avions donc une salade de roquette et parmesan et une autre salade de pâtes au saumon fumé et à la crème fraiche. Le tout accompagné de tomates cerises et en dessert, une part de tarte à la fraise avec de la crème pâtissière. Du coup, on ne pouvait plus bouger et on est resté 2 heures au sommet de Rangitoto pour digérer. Le soir, nous avons fait plus léger : pizzas maison (la pâte à pizza de Sarah est à se rouler par terre), cacahuètes et bière. Un  bon weekend en somme.
  • Pour rappel, en Nouvelle-Zélande, l’été commence et pendant 3 semaines autour de Noël et du jour de l’An, ce sont les grandes vacances de l’hémisphère sud. Nos boites fermant du 23 décembre au 9 janvier, nous avons décidé de partir visiter l’île du Sud, celle des plus beaux paysages. Malheureusement, il n’y avait plus de billets d’avions disponibles pour les deux aéroports que nous visions, du coup nous nous sommes rabattus vers des billets pour Christchurch, la ville en ruine. Nous y avons aussi loué une voiture. Nous avons prévu de ne pas réserver nos nuits et d’aller comme bon nous semble avec notre tente selon le temps et nos envies.
  •  Au boulot rien de particulier, j’ai 1000 transmetteurs à calibrer, à souder et à recalibrer à la main parce que le premier testeur qui fait le premier calibrage  picole un peu trop. Ma mission à Define est d’ailleurs de réparer le testeur en question pour ne plus avoir à tout refaire à la main mais je n’avance pas vite. 
  • Côté jardin, ça pousse, le rosier a fini de fleurir et semble végéter un peu, les plants de tomates sont couverts de fleurs et de petites tomates en préparation, le persil est monté en fleur, tout comme ces satanées salades. Nous avons acheté un filet anti-oiseaux et depuis que le pot à fraisier a été transformé en Fort-Boyard, nous mangeons de délicieuses fraises. Les pois de senteurs qui ont survécu à la tondeuse à gazon du propriétaire sont aussi couverts de fleurs qui sentent très bons. L'été est définitivement là