mardi 20 mars 2012

En vrac

Bon, en ce moment il ne se passe rien de fantastique, mais en même temps, il se passe plein de petits moments particuliers. Comme j'ai de plus en plus la flemme d'écrire sur le blog, tout cela prend du retard. Voici une petite chroniques des non-aventures de la vie ordinaire.

Que fait la police ?
Aujourd'hui, en rentrant de notre pause déjeuner, nous nous sommes arrêtés pour discuter avec nos deux collègues du rez-de-chaussée (César, Gilbert et moi travaillons au premier étage). A un moment, Gilbert, jamais en retard d'une plaisanterie, s'est mis à tapoter sur le panneau de contrôle de l'alarme de notre batiment pour faire semblant de commander des burgers et une petite frite par téléphone (on s'amuse comme on peut).

Il a réussi à taper le code exact de l'alarme et a déclenché une sirène assourdissante. Pour sauvegarder notre audition le temps de retrouver le code, nous avons dû démonter un morceau du faux plafond et couper le fil du haut-parleur.

Bien-sûr, quand Anna est arrivée, tout le monde à fait semblant de ne pas comprendre ce qui s'était passé. Anna a dû appeler la société gérant les bâtiments pour retrouver le code et éteindre enfin l'alarme. Depuis, nous attendons toujours les burgers et la petite frite.

Au feu !

Aujourd'hui, alors que nous prenions notre première pause thé de la journée dans la cuisine, nous avons entendu une explosion assourdissante, suivie d'une rafale de détonations puis de nouvelles explosions et toutes les lumières se sont éteintes. Les philippins n'étant visiblement pas du genre à paniquer, Gerald a crié "Where is Hamid (notre collègue iranien) ?" et tout le monde a éclaté de rire en attrapant son thé et en sortant voir d'où venaient les explosions.

Etrangement, Hamid était déjà sur place, ce qui nous a fait encore plus rire. La source des explosions était en fait le transformateur électrique de notre pâté d'entreprises, d'où la coupure de courant. Celui était en feu et projetait de grandes boules de flammes et d'étincelles tout autour, tout en dégageant un épaisse fumée bleue et noire.

Moins de cinq minutes plus tard, deux énormes camions de pompier arrivaient pour nous faire une démonstration digne de la DDE un vendredi après-midi : un pompier a sorti un tuyau, l'a posé par terre et ses 5 collègues l'ont regardé faire. Au bout de quelques minutes à regarder le transformateur bruler, l'un d'eux a allumé l'eau et ils ont pu arroser le transfo. J'espère qu'ils étaient sûrs qu'il était HS parce que moi , je n'aurais pas éteint un transformateur industriel avec de l'eau. Bref, le feu a été maitrisé et nous sommes rentrés finir notre thé en charriant Hamid, qui ne parle toujours pas un mot d'anglais donc il hoche la tête en souriant.

Je dois avouer que j'étais assez heureuse à l'idée de rentrer à la maison à 11h. Malheureusement, Anna a commandé un générateur de la taille d'une maison, qui a été livré, raccordé et allumé en moins d'une heure. Pour une fois que ces fichus kiwis sont efficaces. Au moins, Anna a aussi commandé chinois pour tout le monde puisqu'on ne pouvait pas faire tourner les micro-ondes pour  le repas. Même Hamid, qui réchauffe d'habitude son sandwich avec son décapeur thermique, a dû manger avec nous.

Le lendemain, Vector (l'équivalent de ERDF) avait remplacé et branché un nouveau transformateur et la vie reprenait son cours normal... jusqu'à la prochaine fois où on oubliera d'apporter son burger et sa petite frite à Hamid.

Bloub bloub
Christophe étant un fainéant sans nom quand il s'agit d'écrire sur le blog, c'est donc à moi qu'il revient
d'annoncer qu'il a obtenu avec succès son brevet de plongée Open Water Diver. 
Pour la petite histoire, Christophe avait déjà passé un brevet de Scuba Diving et avait donc déjà réalisé la moitié des cours et plongées nécessaires à l'obtention du Open Water. Lorsqu'il a dit ça au gérant du club de plongée, celui-ci lui a dit qu'il n'avait qu'à ne payer que la moitié du prix du cours, mais que, si il voulait, il pouvait quand même participer gratuitement aux cours et aux plongées qu'il avait déjà faits pour se rafraichir la mémoire. Christophe a donc fait l'intégralité du programme Open Water et n'en a payé que la moitié. Le kiwis ont le sens du commerce.
De plus, la moitié des plongées devaient se passer dans un lac et l'autre dans une réserve marine. La météo étant mauvaise, toutes les plongées ont eu lieu dans le lac. En dédommagement, le club a offert aux participants un bon pour une plongée gratuite dans la réserve marine.


Saint Patrick
Ce weekend, nous avons fêté la St Patrick. Comme d'habitude, nous avons raté la parade organisée par Auckland parce que ces idiots l'avait organisée à 11h du matin, soit une heure avant le lever du soleil sur Parrish road. Bref, le soir nous avons retrouvé un français et une française, les seuls à s'être manifestés lorsque j'ai proposé une de se mettre une cuite dans les règles de l'art. Il faut préciser qu'il y a bien des apéro organisés par une association de français mais c'est généralement bien trop mondain pour pouvoir se permettre se genre de comportement. Au final, on s'est bien amusé, notamment à se moquer des tenues des néozélandaises. Il faut dire que certaines d'entre-elles avaient oublié de mettre une jupe. Nous avons tant et si bien discuté qu'au final, nous avons aussi raté le concert irlandais sur le port et nous avons plutôt visité divers pubs. A un moment il était 21h et 5 minutes plus tard il était 1h du matin donc nous sommes rentrés à pieds. 

Le lendemain (le jour même du coup), Christophe participait à la Around The Bay Run, une course caritative entre Auckland et Mission Bay. Le départ avait lieu à 9h donc je dormais. Apparemment il y avait 100 000 coureurs. Nous aurons les résultats dans 2 semaines, le temps que les organisateurs gèrent tout ça.


La Zumba, c'est chaud
Aujourd'hui, nous avons encore changé de prof de zumba. La nouvelle prof mérite un paragraphe à elle toute seule. Autant les deux prof précédentes étaient de grandes brindilles toutes fines, autant celle-ci est une latino tout juste arrivée du Chili. Pour faire court, elle a du charme et de la conversation comme on dit, et elle arrive à bouger ses fesses d'une manière quasi-surnaturelle. Je pense qu'elle a était fournie avec des muscles fessiers qui n'existent pas sur nous autre européennes ou kiwies. Bref, les prochains cours de zumba vont visiblement consister à être le moins ridicule possible en essayant de reproduire ses mouvements de hanches. 


Voila pour le quotidien en Nouvelle-Zélande.