mardi 15 mai 2012

J'ai pas d'idée de titre

Chers tous,

Après une longue absence, nous (me) voila de retour sur le blog. Il faut dire que d'habitude, le lundi c'est le jour où je prépare le pain mais comme je me suis ébouillantée la moitié de la main droite, j'ai décidé de me venger sur vous. Par contre, il faudra être indulgent avec moi puisque je ne tape qu'avec 8 doigts au lieu de 10. Vous me direz, c'est toujours 7 doigts de plus que quand c'est mon père qui tape au clavier (bisous papa).

PS : cet article ne comporte pas de photo car Christophe a cru bon de jeter mon appareil dans le sable.

Puisque vous vous demandez tous ce qui est arrivé à ma main, je ne vais pas entretenir le suspens plus longtemps. Il était une fois... je plaisante. Bref, ce midi, n'ayant rien préparé d'élaboré pour mon repas, je m’apprêtais à préparer un bol de nouilles instantanées. Or, je vous en ai surement déjà parlé mais les cuisines kiwies comportent 3 robinets : le froid, le chaud et le bouillant. Grâce à cet astucieux dernier robinet, on peut se faire du thé (ou des nouilles instantanées) sans avoir à attendre que l'eau bout (boue? boux? bouh?). Revers de la médaille, on peut aussi s'ébouillanter instantanément, ce qui m'arriva : alors que je me servais de l'eau bouillante dans un bol, le robinet se mit à crachoter, envoyant quelques gouttelettes brulantes dans tous les sens. Par un réflexe particulièrement inadapté, je retirai alors vivement ma main, tenant toujours le bol, et me renversai la moitié de son contenu sur la main.

Après avoir laissé plusieurs fois ma main 2 minutes sous l'eau froide, je constatai que la douleur revenait à chaque fois et que les petites cloques étaient peut-être le signe qu'il fallait prendre une mesure un peu plus efficace. Je montrai donc ma main à Anna qui poussa un cri épouvanté et ravi. "Ah ! On a tout ce qu'il faut pour ça ! Remets la main sous l'eau jusqu'à ce que j'arrive !" et celle-ci de partir chercher Léa et Winwei, les deux autres secouristes de l'entreprise. Un peu étonnée par une réaction aussi excessive pour quelques doigts un peu rougis, Anna expliqua "Tu comprends, ça n'est jamais arrivé, c'est super excitant !"
Ah.
J'ai donc fait bondir le taux d'accident au travail mais dans le même temps, ils ont peu essayer toutes les instructions du manuel de secourisme, m'enduire la main de crème et l'envelopper dans environ 2 km de bandelettes en ayant essayé une dizaine de configurations différentes. Maintenant, je ressemble à une momie et voila pourquoi je ne tape qu'avec 8 doigts, ce qui est toujours 7 de plus que mon papa.

Voila pour l'introduction de cet article qui devait ne faire qu'un paragraphe (l'introduction, pas l'article).

Le permis

Je vous l'avais probablement déjà raconté mais nous avons découvert il y a quelques mois que Christophe  pouvait s'entrainer à la conduite lorsque j'étais présente pour le superviser, à condition que j'ai mon permis international sur moi et qu'il ne soit pas trop périmé et que blablabla, bref Christophe s'est entrainé à la conduite.

Lorsque celui-ci s'est enfin senti prêt (avec un petit coup de pied au c*l), il s'est inscrit à l'examen du permis restricted. Je rappelle à l'aimable audience qu'en NZ, il y a 3 permis : le learner (conduite accompagnée), le restricted (jeune conducteur) et le full (kiwi-bourré). Le 2 mai, nous étions donc sur le parking du centre d'examen. Après avoir été poliment sommée d'aller voir ailleurs, Christophe et l'examinateur sont partis pour 1 heure d'examen. L'examen s'est fort bien passé, si ce n'est que l'examinateur s'est étonné de voir Christophe mettre un clignotant avant de se déporter ou de faire des contrôles lors d'un virage. C'était, semble-t-il, tout à fait superflu. Ceci explique cela.

Au final, Christophe a un splendide nouveau permis, qui est cependant resté bleu-learner au lieu de devenir jaune-restricted, puisqu'il est toujours learner en moto. Mouhahaha, il a un permis de bébé !


La mondialette

Un de ces derniers dimanche a eu lieu la traditionnelle Mondialette de Pétanque des Français d'Auckland. Si vous n'étiez pas invités, c'est que vous ne faite pas parti de la haute. L'évènement rassemblait 14 équipes de 2 joueurs sur un "stade" de pétanque à faire rougir un ciotaden, tellement qu'il était beau, con-putaing. Christophe et moi faisions équipes et nous avons artistiquement perdu toutes nos doublettes.

Au final, la plupart des gens se fichait du tournois et semblaient plutôt lancés dans une compétition de mauvaise foi et d'exclamations virulentes dont voici un extrait :
" Oh elle est bonne, on la prend !"
"Comment ça 'vous la prenez' ? Tu te fous de ma gueule, la nôtre est largement plus près!"
"Mais t'as picolé ma parole, la vôtre est à une tatane et deux doigts, la nôtre à une tatane !"
"Tu sais où tu peux te la mettre ta tatane?"
...La tatane étant l'outil de mesure officiel de la FFP.
 Il faut aussi imaginer que la scène se passe sur la moitié du "stade" que nous avions loué, et que l'autre moitié était occupée par un groupe de petits vieux kiwis qu'on n'a pas entendu de la journée. Il m'a semblé les voir nous jeter des coups d'oeil perplexes à chaque fois que l'un des nôtres hurlait de joie ou de rage, mais ils n'ont jamais fait une seule remarque.

Bref, le tournoi est passé directement des matchs de poule à la finale, parce que les quarts et les demis finales, c'est pour les amateurs. Celle-ci s'est déroulée entre les anciens tenant du titre de champion et un duo mère-fils directement sortis de Marseille, avé l'accent et tout et tout. Au final, ce sont les anciens champions qui ont de nouveau gagnés. Nous, on a bu des bières, mangé un barbecue et des crêpes, c'était cool.

La visite des parents

J'avais prévu de vous raconter ici le séjour de mes parents au pays des kiwis, mais après avoir rédigé le récit des deux premiers jours, un message d'erreur du blog a indiqué que mon article dépassait la limite autorisée. Je vais donc écrire un article entièrement dédié à cette épopée.